Interprètes
Myriam Arseneault Campbell

Myriam Arseneault Campbell est artiste et chercheuse en danse basée à Tio’tià:ke / Montréal, Canada. Formée en musique classique, elle poursuit des études en littérature puis en danse à l’Université du Québec à Montréal. Elle collabore assidûment avec la compagnie Le Carré des Lombes/Danièle Desnoyers en tant qu’interprète, danse pour les chorégraphes Andréa Peña, Taoufiq Izeddiou et Alexandre Morin en plus de performer dans les nombreux projets de recherche de l’artiste et concepteur d’éclairage Hugo Dalphond. Elle cultive et archive ses expériences somatiques, philosophiques et magiques afin d’exercer et complexifier ses liens avec le vivant. Sa présence énigmatique se dévoile autant dans les œuvres de grands plateaux que dans les performances intimistes.
Léonie Bélanger

Établie à Tiohtià :ke/ Montréal et d’abord formée en musique classique, Léonie Bélanger entreprend des études en danse contemporaine au Cégep de Saint-Laurent, puis achève sa formation au baccalauréat du département de danse de l’UQAM en 2021. Depuis, elle travaille à titre d’interprète auprès de Caroline Laurin-Beaucage, Catherine Lavoie-Marcus et elle collabore à présent avec le Carré des Lombes.
Bien qu’amoureuse du travail d’interprète sous toutes ses formes, Léonie se sent également animée par la posture d’œil extérieur et par la création. Elle présente entre autres l’une de ses créations co-créée avec Éloi Angers-Roy lors de Créer des ponts du festival Art Souterrain (2021) avec qui elle poursuit actuellement une recherche d’art numérique. En constante réaffirmation de sa démarche, elle aime à présent définir son art comme une pratique du corps au sens large. Elle va donc à la rencontre d’autres formes artistiques – art visuel, théâtre, musique et performance – souhaitant informer la sienne et entrer en dialogue avec celles des autres. Photo | © Alexya Crôteau-Grégoire
Châtelaine Côté-Rioux

Originaire de Drummondville, Châtelaine Côté-Rioux est une artiste en danse contemporaine basée à Tiohtià:ke/Montréal qui place au centre de sa recherche une quête de sensations, de sens et d’imaginaires. Châtelaine a complété un baccalauréat en danse à l’UQAM en 2020, où elle participe aux productions de Catherine Gaudet et Parts+Labour_Danse, puis la formation BIG BANG de Stéphanie Decourteille en 2021. En 2022, elle présente sa première pièce, Théorie Popcorn, en co-création avec Pamela Aubé à Danses Buissonnières de Tangente. Elle travaille en tant qu’interprète avec Le Carré des Lombes/Danièle Desnoyers, Caroline Laurin-Beaucage, Sarah Dell’Ava ainsi qu’auprès de plusieurs artistes émergent·e·s, notamment Rozenn Lecomte, Claire Pearl et Noël Vézina. Châtelaine donne également des ateliers de danse jeune public et cultive un engagement pour la portée poétique et politique des arts vivants, s’impliquant dans diverses initiatives culturelles. Photo | © Maude Archambault-Wakil
Paige Culley

Originaire de Rossland en Colombie-Britannique, Paige Culley intègre l’École du Toronto Dance Theatre, où elle reçoit la bourse d’études pour jeunes artistes en danse contemporaine de la Fondation Hnatyshyn. Après l’obtention de son diplôme en 2010, elle travaille pour la compagnie Dancemakers et interprète des oeuvres d’Antonija Livingstone, Martin Bélanger et Ame Henderson. De 2011 à 2016, Paige Culley travaille au sein de la compagnie Marie Chouinard. Elle est lauréate de la bourse d’études 2012 danceWEB au Festival ImPulsTanz à Vienne. Paige Culley a été mentorée par Robin Poitras et Benoît Lachambre. Elle fait partie de la création de More than Naked de Doris Uhlich et de la version montréalaise de Nature Redux de Marten Spångberg. Depuis 2012, elle collabore avec Le Carré des Lombes / Danièle Desnoyers. Paige Culley continue aussi d’interpréter les oeuvres de Daina Ashbee et de Lucy May. En 2017, elle est récipiendaire du Prix de la danse de Montréal, catégorie Découverte. Photo | © Tony Chong
Kimberley de Jong

Kimberley de Jong est danseuse et chorégraphe située sur les territoires Tiohtià:ke. Elle présentera son œuvre Cycle, fruit d’une collaboration avec l’acteur Jon Lachlan Stewart, basé sur les illustrations graphiques du livre de Ruth Gwily, en février 2025 à l’Espace Libre. Son œuvre, (M)other, une recherche sur la réappropriation de la maternité avec cinq danseur·euse·s, violoncelliste Anne Bourne et projectionniste Philippe Leonard, était parmi l’exposition Les engendrements à la Galerie de l’Université de Montréal en 2024. En octobre 2022, elle présente son œuvre The Day the Wild Cried avec le collaborateur de son, Jason Sharp, et les scénographes Wendt/Dufaux à La Chapelle Scène contemporaine. Elle a dansé pour plusieurs chorégraphes pendant les 20 ans de sa carrière, notamment Marie Chouinard, Sylvain Emard, Frédérick Gravel, Caroline Laurin-Beaucage, Martin Messier et Danièle Desnoyers. Kimberley travaille ainsi comme répétitrice pour la Compagnie Marie Chouinard. Kimberley de Jong est aussi accompagnante de naissance, instructrice de Pilates et mère de trois enfants.
Stacey Désilier

Aurélie Ann Figaro

Aurélie Ann Figaro est une interprète originaire d’Haïti. En plus d’une formation en danses traditionnelles haïtiennes auprès de Shérane Figaro, elle est diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2022. Elle collabore depuis avec plusieurs compagnies telles que Compagnie Oredans, Other Animals: Interdisciplinary Arts, Le Carré des Lombes/Danièle Desnoyers, Compagnie Catherine Gaudet et WAFD Interdisciplinary Creations. Ancestralité, éclectisme et polyvalence orientent Aurélie dans son parcours d’artiste en danse. Photo | © Julie Artacho
Gabby Kachan

La passion de Gabby Kachan pour la danse est apparue dès son plus jeune âge. Élevée à Halifax, en Nouvelle-Écosse, elle a complété sa formation dans le cadre du programme de formation intensive du Halifax Dance. Lauréate d’un prix important du Nova Scotia Talent Trust tout au long de sa jeunesse, Gabby s’est régulièrement produite dans le cadre de The Young Company de Halifax Dance et a assumé un rôle principal dans Casse-Noisette de Symphony Nova Scotia. En 2018, Gabby a déménagé à Montréal pour étudier à l’École de Danse Contemporaine de Montréal. Pendant son séjour à l’EDCM, Gabby a travaillé avec des chorégraphes comme Andrea Peña, Andrew Turner, Charles Brecard, James Viveiros, Kanpai – Natalia De Miguel & Jorge Jáuregui Allue et Darryl Tracy, pour n’en nommer que quelques-uns. Depuis l’obtention de son diplôme, Gabby a eu l’honneur de travailler avec Le Carré des Lombes dans UNFOLD | 7 Perspectives au OFF-FTA à Montréal, ainsi que de présenter et de faire tourner 6.58 : Manifesto d’Andrea Peña et Artists, notamment en ouverture de la Tanzmesse 2022 à Düsseldorf, en Allemagne. Gabby a toujours été intéressée à canaliser les capacités de son corps sous différentes formes, à la fois comme danseuse et comme rameuse de compétition pendant de nombreuses années. Elle continue à être enthousiasmée par l’exploration du mouvement et la connexion entre les artistes et le public. Photo | © Bobby León
Jean-Benoit Labrecque

Sa passion initiale pour les danses urbaines, conjuguée à sa formation en danse contemporaine, confèrent à Jean-Benoit Labrecque une grande versatilité d’interprétation recherchée par les créateurs. Depuis sa graduation de l’EDCM en 2014, il collabore avec la chorégraphe Danièle Desnoyers sur quatre créations; Anatomie d’un souffle (2016), UNFOLD | 7 perspectives (2019), La Forêt Mixte (2021), ainsi que Faunes-Variations (2022). Jean-Benoit collabore aussi depuis 2015 avec le chorégraphe Torontois Riley Sims sur plusieurs créations, dont Are you still coming tonight (2016), Drunk on Fiction (2017), Ode Parade (2017), Amorous Playlist (2019) et This lament i’ll lip-sync until i’m born again (2022). Il collabore aussi avec la chorégraphe Andréa Pena sur plusieurs projets, dont la pièce Untitled I + III présentée à l’Usine C en 2019, le court-métrage Sainte-Monique diffusé par le Festival Quartier Danse en 2020, ainsi que la pièce Manifesto 6.58 présentée en première à l’Agora en 2021. Il collabore également avec les chorégraphes Virginie Brunelle, Catherine gaudet, Frédérick Gravel, Alan Lake, Daniel Léveillé, Jacques Poulin Denis, Sébastien Provencher et George Stamos. Photo | © CPGN.photography
Ariane Levasseur

Établie à Tiohtià:ke / Mooniyang / Montréal, Ariane Levasseur utilise le corps comme véhicule artistique principal. Elle se forme à l’UQÀM en complétant un baccalauréat en danse, où elle sera récipiendaire du prix William-Douglas en 2022. En 2021, elle fait partie du projet Habiter nos mémoires de Caroline Laurin-Beaucage. En 2023, elle commence à travailler sur la nouvelle création du Carré des Lombes sous la direction de Danièle Desnoyers. Sa pièce this is not moving, co-créée avec Rozenn Lecomte, est présentée à Danses Buissonnières (Tangente). En 2024, elle intègre la Compagnie Catherine Gaudet pour la pièce ODE présentée au FTA. Interprète-créatrice, elle continue d’explorer la résistance, le charme des revendications et les fragments d’intimité à travers le mouvement dans différents contextes performatifs.
Louis-Elyan Martin

Originaire de Manosque en France, Louis-Elyan Martin est un chorégraphe – interprète en danse contemporaine basé à Montréal. Diplômé d’une maîtrise en Histoire et Littérature, et de l’École de danse contemporaine de Montréal, il poursuit sa carrière professionnelle d’interprète incluant de nombreuses tournées internationales avec des compagnies de renoms telles que O Vertigo, Holy Body Tattoo, Alan Lake factorie, Le Carré des Lombes et Montréal Danse. Depuis quelques années il développe son sens de la chorégraphie en puisant dans son parcours et son expérience de danseur mais aussi à travers les disciplines et noms qui l’inspirent tel que le Gaga, le Tanztheater et Dimitris Papaioannou. Le Conseil des arts du Québec a soutenu son travail qui a été présenté dans de nombreux festivals au Canada, à Chypre et ou encore en France. Il a aussi reçu le soutien de nombreuses institutions pour des résidences de création telles que l’Espace Marie Chouinard, l’École de danse contemporaine de Montréal, Circuit-Est centre chorégraphique et le réseau des Maisons de la culture de Montréal. Photo | © Luc Lavergne
Abe Mijnheer

Après avoir pratiqué le soccer et étudié la guitare aux Pays Bas, Abe Simon Mijnheer émigre à Montréal en 2012. Il s’y découvre une passion pour la danse contemporaine, qui le mène à étudier à l’Université Concordia, puis, en 2016, à l’École de danse contemporaine de Montréal. Il a terminé le programme de formation de trois ans, au cours duquel il a interprété des œuvres de Marie Chouinard, Virginie Brunelle, Catherine Tardif, Ginette Laurin, Manuel Roque, pour ne nommer que celles-ci. Il a amorcé son parcours professionnel en tant qu’interprète dans le travail de Sébastien Provencher, Aurélie Pédron, Lina Cruz, Frédérick Gravel, Le Carré des Lombes, Alan Lake Factori(e) et Rhodnie Désir pour en nommer quelques-un·e·s. Abe aime tout autant intégrer l’entrainement en danse à d’autres pratiques comme le yoga, le soccer et la course à pied, que le chant et la musique.
Milan Panet-Gigon

D’abord sportif, casse-cou et un peu singe, Milan Panet-Gigon découvre la danse urbaine à l’adolescence et fait son apprentissage au sein même des «crews» établis de Montréal. Apprenti pour la compagnie Solid State avec les chorégraphes Helen Simard et Jodee Allen, il intègre la production de Take it back, pièce où se rencontrent danse contemporaine, break dance et swing. Il s’intéresse tout particulièrement à la fusion des styles et poursuit une formation variée avant d’être admis et de graduer au Département de danse contemporaine de l’Université Concordia. Depuis 2011, Milan collabore en tant qu’interprète aux créations de nombreux chorégraphes, notamment dans Foudre de Dave St-Pierre, À la douleur que j’ai de Virginie Brunelle, Chorus II de Sasha Kleinplatz, Bagne de PPS danse et finalement In mixed company et La vie attend de la compagnie Parts+Labour_Danse. Milan a également un intérêt pour l’enseignement et met sur pied des ateliers développant des techniques de travail au sol et travail de partenaires en collaboration avec Joannie Douville avec qui il a enseigné des sessions intensives au Québec, en France et en Italie. Photo | © Cammile Tellier
Nicolas Patry

Nicolas Patry complète sa formation au sein de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2008. Il débute sa carrière en collaborant avec la chorégraphe Mélanie Demers pour la création de Junkyard / Paradis en 2009. Cette rencontre influence profondément son parcours d’interprète et sa vision du mouvement. Il intègre l’équipe du Carré des Lombes / Danièle Desnoyers en 2013 où il interprète et collabore aux créations de la compagnie depuis. Le lien avec la musique et la grande physicalité du travail le nourrit toujours. Jusqu’à aujourd’hui Nicolas Patry a rencontré les univers de nombreux autres créateurs : Thierry Huard, Virginie Brunelle, Paula De Vasconcelos, Chantal Carron, Estelle Clareton, Parts+Labour_Danse, Louise Bédard et Sylvain Émard. Nicolas enseigne la danse à l’École de danse contemporaine de Montréal. Il s’entraîne assidument en Continuum Movement et en Qi Gong. Photo | © Philippe Poirier
Brontë Poiré-Prest

Originaire de Montréal, Québec, Brontë est tombée amoureuse de l’art du mouvement à l’École de danse contemporaine de Montréal.. À la sortie de l’école, elle a été invitée à travailler avec plusieurs compagnies bien établies de Montréal comme Le Carré des Lombes, Van Grimde Corps Secrets, Parts+ Labour_Danse et comme pigiste pour la Compagnie Marie Chouinard, ainsi que RUBBERBAND. Brontë se lance également dans de nombreux projets multidisciplinaires avec plusieurs pôles culturels tels que Street Parade, Vallée Duhamel, Castel Blast, Kroy, Koriass, Foxtrott, Apashe et plusieurs autres.
La création et la scène sont les endroits où elle se sent grandir et évoluer en tant qu’interprète et qu’être humain. De plus, les expériences de création qu’elle a vécues avec de multiples chorégraphes et danseurs lui ont permis d’élargir son champ de connaissance et l’essence de ses inspirations. Le travail de partenaire, le travail au sol et les différents états physiques sont trois des nombreuses facettes de la danse qui font vibrer l’interprète. Elle souhaite participer à l’identité culturelle de sa ville, sa province et son pays par l’entremise du dialogue corporel. Son langage premier est le mouvement et c’est par le biais de celui-ci qu’elle cherche à enflammer la discussion et à éveiller les émotions. Photo | © Julie Artacho
Marie Eve Quilicot

Ayant débuté la danse à l’âge de trois ans après être tombée sous le charme du ballet classique et plus tard celui de la danse contemporaine, elle débute sa carrière au sein de la compagnie Dave St-Pierre à l’âge de 20 ans en prenant part à la création et aux tournées internationales des spectacles La pornographie des âmes, Un peu de tendresse bordel de merde et Foudre. Elle a participé à plusieurs productions du Cirque du Soleil dont LOVE à Las Vegas pour lequel elle a assumé le rôle de soliste et dance coach. Depuis son retour à Montréal en 2008 elle travaille comme artiste pigiste pour différent(e)s chorégraphes tel(le)s que Virginie Brunelle, Danièle Desnoyers, Caroline Laurin-Beaucage, Alix Dufresne et Anne Thériault tout en collaborant régulièrement avec le Cirque Éloize sur plusieurs spectacles comme 7 moments de joie et Seul Ensemble. Le jeune public faisant partie de ses chouchous, elle obtient le rôle d’Amelia Earhart dans Noeuds Papillon de Marie-Eve Huot produit par Théâtre Ébouriffé et celui de la créature dans Déjà au Début… spectacle solo du Théâtre de L’Arrière Scène, mise en scène de Jean-François Guilbeault.
En 2019 elle élargie sa pratique en endossant un nouveau rôle; celui de chorégraphe auprès du cinéaste Philippe Falardeau pour son film My Salinger Year. Elle signe également la gestuelle du spectacle Jusqu’à ce qu’on meure de Brigitte Poupart et travaille aux côtés de Sylvain Bélanger comme conseillère au mouvement pour l’adaptation d’OVNI d’Ivan Vyrypaev interprété par les finissants de l’école de théâtre du cégep de Saint-Hyacinthe. En 2024 elle est invitée par Daniel Brière à se joindre à l’équipe de concepteur·rice·s de Michel!, dernière production de ComediHa! N’étant jamais très loin du milieu du cirque, elle assiste Nicolas Boivin-Gravel à la mise en scène du spectacle des finissants de la cohorte 2025 de l’École Nationale de Cirque. Photo | © Christian Garmatter